Les cloches sonnent, les cloches sonnent, vite au jardin, courons derrière Monsieur lapin.
J'ai 10 ans, je sais bien que c'est pas vrai mais j'ai 10 ans!
Pâques et ses réminiscences enfantines, vous souvenez vous de l'excitation lorsque la chasse aux œufs et autres lapins en chocolat était déclarée ouverte?
Quant à moi, jamais je n'oublierai le jardin de mon grand-père et la légende qui y est attachée: Il me contait alors "Cours vite ma Sophie, les petits lapins ont caché plein de chocolat dans le jardin..." D’aucuns vous diront, "Mais non ce sont les cloches qui reviennent de Rome et qui essaiment les œufs". Au final peu importe, à chacun ses souvenirs et son mystère pascal. C'est un peu comme le Père Noël, l'important c'est d'y croire!
Et ce goût si particulier du chocolat de couverture, qui n'existe qu'à Pâques, quelqu'un sait-il pourquoi?
Nous avons tous grandi, mais mon cœur bat encore la chamade et mes papilles sont en émoi, lorsque cette fois c'est moi qui annonce à mes enfants, que les petits lapins, en chocolat, se sont cachés dans le jardin.
Bien sûr après l'effort (dur, dur de courir si vite dans le pré), le réconfort et son déjeuner dominical et l’immanquable agneau pascal. Cette fois c'est moi qui l'ai préparé! Dans la plus pure tradition du Pâques de mon enfance: asperges en entrée, gigot en plat principal et le plus souvent un alléchant fraisier en dessert.
En mal de recettes? Cherchez, cherchez et toutes vous les trouverez...
Sophie le Menestrel
Terroirs de Chefs
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