Au coeur d'un Palace
Immersion dans l’univers du luxe du Plaza Athénée
Présenté par ceux qui en sont les créateurs au jour le jour
Le Plaza Athénée, premier et seul palace à ce jour à avoir obtenu le label "Entreprise du patrimoine vivant", ouvrait ses portes pour sa première journée découverte du savoir faire des métiers liés à la grande restauration et à l’art de vivre à la française.
Pour cela, profitant d’un automne ensoleillé, la cour intérieure du palace a été décorée de stands illustrant les différents savoir-faire de la maison.
Je m’arrête tout d'abord sur celui de l'Art floral, magnifique, croulant sous les bouquets de fleurs et fruits exotiques, une pure merveille. Mais saviez-vous, par exemple, que seuls deux palaces parisiens, dont le Plaza, ont encore un fleuriste à demeure, qui veille sur l’harmonie des bouquets qui ornent couloirs et chambres ?
Quel intérêt, me direz-vous, il suffit de s’adresser à un prestataire externe.
« Mais pas du tout ! Car le luxe c’est ça », m’explique le fleuriste, qui connait chaque pièce de l’hôtel, sa décoration, son atmosphère mais aussi ses volumes et l’endroit probable où le bouquet sera en situation. « Lui seul aura à cœur de composer celui-ci en tenant compte de ces détails. »
Je passe ensuite à la conciergerie. Le Concierge m’explique son travail et me montre les carnets qui existent depuis les années 30 et qui répertorient chaque client, ses habitudes et ses goûts les plus secrets. Ils ont encore la fiche de Winston Churchill, et de nombreuses autres personnalités. C’est incroyable et cela ne s’invente pas.
Ils sont passés récemment à l’informatique ce qui leur permet de correspondre entre les différents hôtels du groupe. Mais, il y a des petits détails que chaque concierge garde pour lui. C’est son privilège, son carnet d’adresses.
Mes pas me conduisent vers le bar et là, j’avoue être fascinée par la créativité du barman, qui a réalisé une Pina Cola déstructurée, de toute beauté.
Les stands suivants ont tous trait à la gastronomie. Le premier, croulant sous les légumes, illustre la cuisine de la Brasserie du Plaza. Le suivant, celui des pâtissiers ferait se pâmer tout enfant, de 7 à 77 ans, avec ses tomates en pâte d’amande à mourir de rire et de plaisir.
Puis au stand de Haute cuisine, je me lance dans une discussion animée et passionante avec Laurent Barberot, second de Christophe Saintagne le chef du Plaza, à propos des cèpes, qu’il est en train de découper.
Le temps a passé fort vite, trop vite, et je dois quitter cette vie de palace à laquelle on s'habitue sans aucune difficulté.
Le luxe de petits détails qui vous entoure ne doit rien au hasard mais, tout à ces artisans, qui sont le reflet et la transmission de ce que la France a de plus authentique : ses multiples savoir-faire.
Sophie le Menestrel
Terroirs de Chefs